Claire a 9 ans

Ce jour là, 21 février 2020, Claire a 9 ans. Cet anniversaire est fêté à mi-journée à La Roche-Blanche avec sa marraine Sandra. L’après-midi, un petit tour sur le plateau de Gergovie pour voir voler le drone d’Hippolyte contrarié par un léger vent du nord.

Le lendemain samedi 22, après avoir rejoint Prades-le-Lez, l’anniversaire est à nouveau fêté avec ses parents. L’après-midi, un petit tour nous emmène à Castries pour une randonnée autour de l’aqueduc.

Le dimanche 23, nous profitons d’un temps superbe pour aller randonner et pique-niquer au bord de l’étang du Ponant, au Grau-du-Roi à proximité de La Grand-Motte.

Falaise et grottes à La Roche-Blanche

Le site

Emblème de La Roche-Blanche, la falaise de calcaire haute de 15 à 20 mètres, sur 140 mètres de long, en contre-haut de la rivière Auzon, dominée par la tour maintenant relais téléphonique.

L’habitat de troglodytes

Les premiers habitats de troglodytes auraient été taillés dans le calcaire de la falaise vers 1400. Les maçonneries témoignent d’aménagements successifs, mais elles ne sont plus habitées depuis le XIXe siècle. À la fin du XVIIIe siècle, des textes parlent de grottes dans lesquelles des pauvres « s’entassent » sans fenêtre ni cheminée. En 1827 les Ponts et Chaussées rapportent encore l’existence de grottes habitées auxquelles on accède par des échelles.

Événement du 1er août 2019

Un bloc rocheux de dix mètres cubes s’est détaché de la falaise troglodyte jeudi 1er août, sans faire de victime. En attendant le diagnostic de stabilité et les solutions appropriées, la mairie confirme l’arrêté d’interdiction historique, en étend le périmètre et renforce la signalisation.

Après la découverte d’une faille inquiétante dans la falaise qui surplombe La Roche-Blanche, une trentaine d’habitants ont dû quitter leur domicile par mesure de précaution.

Expertise et travaux

Suite à l’effondrement le 1er août dernier d’une partie importante de la falaise surplombant La Roche-Blanche, les analyses pratiquées du 16 au 20 décembre ont révélé une « faille inquiétante » pouvant entraîner un « risque imminent » d’effondrement. D’après les experts du bureau d’études spécialisé en géologie qui se sont rendus sur le terrain, le volume menaçant pourrait atteindre plus de 1700 m³ de roche calcaire.

Les travaux ont constitué en la pose de filets métalliques de protection. Ils ont été menés  en janvier et début février 2020. Le chantier est approvisionné par hélicoptère. Les dernières interventions ont eu lieu le 14 février 2020. 

Événement du 15 février 2020

Vers 6h du matin, une alerte automatique a été déclenchée par les balises de surveillance. Elle a été considérée comme normale. Vers 9h30, environ 1500 m³ se sont brutalement effondrés. Pas de victimes !

L’article de La Montagne.

Les photos

Pierre communique une vue de sa jeunesse à La Roche-Blanche, avec l’ensemble des grottes et la tour vierge des antennes.

Chemin Fais’Art

Le 24 octobre, Monique et moi emmenons Clément, Sarah, Mathilde, Hippolyte, Thomas, Claire en Combraille pour découvrir le chemin Fais’Art.

Le petit futé : le chemin Fais’Art, c’est un peu une vaste chasse au trésor. Ici, les trouvailles prennent la forme de sculptures monumentales en pierre de Volvic. Elles ont été peu à peu façonnées depuis le début des années 1990 par le sculpteur Gilles Perez. À vous de choisir l’ampleur et le sens de votre parcours sur les sentiers de ce grand terrain qui encercle le Puy de Beaufort. Cette butte, sans doute une ancienne motte castrale, est aujourd’hui couronnée d’une vierge et d’un modeste autel. Tous les chemins qui composent le parcours sont aussi ponctués de jolies bornes sculptées, toujours en pierre d’ici. Bien que certaines œuvres soient visibles de loin, d’autres se cachent au fond d’un bois, au détour de sentiers ou contre des parois plus escarpées.

Brioude et Allier

Nos amis Michèle et Jean-Marie Reynouard ont rejoint l’Auvergne. Le mardi 15 octobre nous visitons ensemble l’Aventure Michelin et redécouvrons toute l’histoire industrielle de la Manufacture. Le lendemain profitant du beau temps, nous partons à Brioude pour visiter l’église Saint-Julien, voir ou revoir son architecture, son assemblage de pierres de toutes couleurs, son pavage de galets et ses vitraux modernes. Nous prolongeons le long de l’Allier, à Saint-Ilpize, Lavoûte-Chilhac (excellente truffade au restaurant du pécheur) et  de la Senouire à Lavaudieu.

Les cabanes de Sauterre

Noël 2018 : Isabelle, François, Cécile et Pierre (dans l’ordre d’apparition)  ont uni leurs forces pour nous offrir un cadeau à consommer dans l’année. Craignant sans doute que nous manquions d’exercice (ah bon !) ou que nous prenions trop goût à des voyages lointains dans des conditions incompatibles avec la protection de la planète, ils nous ont offert un séjour au Bois Basalte, hameau d’hébergement  éco-responsables en Auvergne. Après une première exploration du site au printemps en compagnie de Clément, nous avons retenu les dates des lundi 30 septembre – mardi 1er octobre pour notre expérience.

Ce hameau est situé à Sauterre au nord-ouest de Clermont à environ 45 km de la Roche-Blanche. Une occasion donc de prévoir quelques randonnées dans cette région des Combrailles.

C’est ainsi que le lundi nous avons parcouru le sentier des Moulins de la Morge autour des bâtiments d’autrefois et au bord du gour de Tazenat.

Arrivés au Bois Basalte, nommé ainsi car implanté sur une ancienne carrière, nous avons découvert notre logis avec une très belle vue sur la chaîne des puys. Le coucher de soleil nous a accompagnés minute par minute et nous avons dégusté un robuste (un peu trop !) diner avant d’aller voir les étoiles. Hélas, même à cette distance, la pollution lumineuse de la Limagne est présente laissant cependant entrevoir la voie lactée derrière Cassiopée.

Au matin, c’est le lever de soleil qui nous accompagne minute par minute. Nous dégustons un petit-déjeuner copieux avec d’excellents produits locaux.

Après avoir pris congés de nos hôtes, nous avions prévu une randonnée autour de Chapdes-Beaufort, avec un passage au Chemin Fais Art. La météo annonçait l’orage pour le début d’après-midi. Par prudence, nous décidons d’aller directement au Chemin Fais Art. Nous commençons la visite du site… mais l’orage arrive à 11h30 et nous regagnons la voiture trempés pour rentrer à la maison.

Les photos ci-dessous illustrent dans l’ordre chronologique ces 24 heures bien agréables.

Merci les enfants !

Depuis McLean

Bien arrive a McLean ce lundi avant de repartir jeudi a Seattle. Nous avons remis Alexandre et Camille a leurs parents apres un voyage un peu long.

Parti de Clermont a 7h50 nous decouvrons que notre vol vers Washington est reporte a 15h30 ce qui rendait inutile d’avoir pris l’avion si tot. A 15h30, bien evidement l’embarquement est retarde et a 17h le 380 et ses 560 passagers quitte sa passerelle pour s’arreter quelques minutes plus tard pour un probleme technique. Resultat, decollage a 18h ! Pose a 19h50 (local) apres un vol sans histoire, une panne de passerelle retarde le debarquement et l’immigration est particulierement chargee. Isabelle patiente et nous arrivons chez  elle vers 22h30. 

Heueusement, un jeu de cartes et une partie de Roi de Coeur a permis de supporter l’attente a Roissy. 

Beau temps chaud ici, le plaisir de retrouver quelques lieux autour de Washington avec Camille et Alexandre avant de partir tous vers Washington State.

Message sans accent !  

Le muguet du premier mai

Je rédige aujourd’hui mon premier article sur le site MaFamille. Le premier mai a vu la traditionnelle distribution du muguet de la maison par Monique, mais connaissez-vous l’origine de ce muguet ?

Peu après notre arrivée à La Roche-Blanche, lors d’un séjour à Royan, j’ai ramené quelques brins du muguet qui fleurit vaillamment dans les sables du jardin de la rue des marronniers. Ce ne fut pas un succès immédiat, pendant des années chaque printemps nous amenait quelques fleurs, pas plus que le nombre des doigts sur une main. Il a fallu que les enfants quittent la maison pour que le muguet se réveille il y a maintenant une dizaine d’années et depuis il progresse chaque année protégé par les noisetiers. L’immigré est maintenant très bien adapté en Auvergne. Cette année, Pierre fait remarquer la symbolique de la transmission sur 4 générations, depuis mes parents jusqu’à nos petits enfants. Lors du prochain passage à La Roche-Blanche, pensez à prélever quelques brins si la saison s’y prête pour poursuivre cette floraison dans vos jardins.